mardi 2 novembre 2010

Le beau grand jamais vu...

 


Retour à Londres. 7 heures de train. 
Plein de temps à tuer. Plein de temps pour penser. Un peu trop même.
Puis. Caro qui me propose cette chanson dans son Ipod. 
Dans le mille. Le milieu de la cible. Et l'envie de la partager. 
Parce que parfois, d'autres personnes sont déjà passées par le même chemin que nous.
Parce que parfois, ils arrivent à le décrire parfaitement.
Cette fois-ci, en musique!
Alors, voilà!


Y’a quelque chose qui m’appelle quelque chose de plus grand que moi.
Y’a quelque chose qui m’appelle quelque chose de plus grand que moi.
Est-ce le bleu du ciel ? Est-ce la musique dans ta voix ?

J’ai fermé la radio, la télé dort sous la poussière.
J’ai fermé la radio, la télé dort sous la poussière.
Le soleil de septembre est la plus belle lumière.

Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.


J’ai des souvenirs de corde à linge tendus dans mon dedans.
Des beaux souvenirs de corde à linge de bord en bord de mon dedans.
J’ai des amours de première neige et de mauvais temps.
J’ai des amis fidèles perdus dans les replis du temps.
J’ai des amis fidèles perdus retrouvés dans les replis du temps.
Je leur donne de mes nouvelles je les appelle en chantant.

Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.

Y’a des jours où j’ai peur.
Y’a des jours où j’ai chaud.
Qu’il n’y ait plus d’air dans l’air.
Qu’il n’y ait plus d’eau dans l’eau.
Qu’est-ce qu’on attend.
Qu’est-ce qu’il nous faut.
Qu’est-ce qu’il nous faut.


J’ai un pays qui branle dans l’manche de ma guitare.
Un grand pays qui branle dans l’manche de ma guitare.
J’ai encore un accord à trouver avant qu’il soit trop tard.
J’ai la langue qui fourche et les mots tournent dans ma bouche.
J’ai la langue qui fourche et les mots tournent sept fois dans ma bouche. 
Les mots de haine me font du mal, les mots d’amour me touchent.



Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.

  
Y’a des jours où j’ai peur.
Y’a des jours où j’ai chaud.
Qu’il n’y ait plus d’air dans l’air.
Qu’il n’y ait plus d’eau dans l’eau.
Qu’est-ce qu’on attend.
Qu’est-ce qu’il nous faut.
Qu’est-ce qu’il nous faut.

Y’a quelque chose qui m’appelle quelque chose de plus grand que moi.
Y’a quelque chose qui m’attire quelque chose de plus grand que moi.
Est-ce le bleu du ciel ? Est-ce le silence dans ta voix ?

Mais où
t’en vas-tu ?
Je marche à pas de loup vers le beau grand jamais vu.

Le beau grand jamais vu.
Le beau grand jamais vu.


Le beau grand jamais vu
Michel Rivard

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